En 1945, Gérard d’Orgeville, l’auteur de « rue au Péterinck » décrivait cette place comme « un quartier de malheur avec ses rues si étroites qui, la nuit, deviennent un coupe-gorge, avec sa place trop petite pour servir à quelque chose, ses cours bordées de masures qui se désagrègent ou qui ne tiennent debout que parce qu’elles se soutiennent l’une l’autre ». Antoine Duquennoy (Un photographe de l’époque) décrivait cet endroit dans les années 50/60 comme « un petit village bien vivant avec ses traditions, ses nombreux commerces, sa population assez homogène de travailleurs lillois de souche mais les conditions sanitaires étaient d’un autre âge ». À titre d’exemple, les cours ne comportaient qu’un robinet et un WC pour 6 ou 7 familles. « Quand mes grand-parents y sont arrivés des mines, vers 1926/27, (premier immeuble à gauche dans la rue des vieux-murs) ma grand-mère dormait assise sur une chaise et veillait à ce que les punaises n’envahissent pas le lit où dormaient le papa et les petits » André Vahé. Maisons délabrées, squattées, agressions, c’était la zone la plus pauvre de Lille. S’en est suivi un vaste plan de rénovation pour en arriver à la place aux oignons que nous connaissons aujourd’hui.
Pierre mauroy s’en ai bien occupé du vieux Lille , il a tout racheté et a fait la décentralisation ! Il à tué la rue de Bethune . Tout ces petits arrangements entre potes à l’époque…
je connais bien Lille mais cette histoire m’était inconnue
merci
[…] dans le Vieux-Lille au sein de la fameuse rue au Péterinck à côté du Barbier Qui Fume, le cadre est plutôt idéal pour se poser en mangeant une pizza. Cet […]